Tout ce qu’il faut savoir sur le maintien à domicile
Vieillir chez soi, entouré de ses souvenirs, de ses repères et de son quartier, est le souhait de nombreux seniors.
Le maintien à domicile permet de continuer à vivre dans son environnement familier tout en bénéficiant d’un accompagnement adapté aux besoins du quotidien.
C’est une solution à la fois rassurante et flexible, qui permet de préserver son autonomie le plus longtemps possible.
Mais comment s’organise le maintien à domicile ? Quel est le prix de cette solution et quelles sont les aides disponibles ? Pourquoi cette option séduit-elle autant de familles ?
Les services d’aide à domicile
Différents services proposés
Le maintien à domicile repose sur une organisation personnalisée, selon les besoins et le rythme de vie de chaque personne.
Les services proposés incluent notamment :
- l’aide à la toilette et à l’habillage,
- l’aide ménagère et l’entretien du logement,
- la préparation des repas,
- l’accompagnement aux courses ou aux rendez-vous médicaux,
- ou encore des visites de convivialité pour rompre l’isolement.
Ces prestations sont assurées par des professionnels formés, qui interviennent en coordination avec les proches et les professionnels de santé.
Typologie d’intervenants et formations associées
Parmi les professionnels intervenant au domicile des seniors, plusieurs métiers se distinguent en fonction du niveau de dépendance de la personne accompagnée :
Les aides à domicile ou agents à domicile
Elles interviennent sur l’entretien du logement, les courses, la préparation des repas et une aide légère au quotidien.
Elles peuvent être formées via :
- le Certificat d’Aptitude aux Fonctions d’Aide à Domicile (CAFAD), 12 à 24 mois
- ou le titre professionnel Assistant(e) de Vie aux Familles (ADVF), 4 à 6 mois
→ Une aide adaptée aux personnes encore autonomes ou présentant une dépendance légère.
Les auxiliaires de vie sociale (AVS / AES)
Spécialistes de l’accompagnement au quotidien, elles aident aux gestes essentiels : toilette, mobilité, prise des repas, stimulation cognitive, vie sociale.
Elles accèdent à ce métier via :
- le Diplôme d’État d’Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS), 9 à 12 mois
- ou le Diplôme d’État d’Accompagnant Éducatif et Social (DEAES), environ 10 mois
→ Idéal pour accompagner une perte d’autonomie plus avancée nécessitant une présence régulière.
Les aides-soignants
Ils assurent des soins d’hygiène et de confort et travaillent en lien direct avec les infirmiers en cas de besoins médicaux (pansements, prévention des escarres, traitements…).
Ils sont titulaires du Diplôme d’État d’Aide-Soignant (DEAS), obtenu en moyenne en 10 à 18 mois.
→ Indispensables lorsque l’état de santé nécessite un suivi médicalisé au quotidien. L’intervention de ces équipes peut évoluer dans le temps, selon l’évolution de l’autonomie de la personne, afin de garantir une prise en charge continue et adaptée.
Pourquoi choisir le maintien à domicile ?
Rester chez soi, c’est préserver son autonomie, son rythme et ses repères.
Cette solution permet de limiter les ruptures dans la vie quotidienne, de continuer à recevoir ses proches chez soit, de garder son animal de compagnie et de vivre dans un environnement connu.
Le maintien à domicile contribue ainsi au bien-être psychologique et émotionnel, tout en maintenant un lien fort avec le tissu local.
C’est une solution particulièrement adaptée lorsque la perte d’autonomie est légère ou modérée, et que la personne peut encore évoluer dans un cadre familier avec un accompagnement régulier.
Prix et Aides financières
Prix de vente
Le maintien à domicile peut rapidement représenter un coût important, notamment lorsque la perte d’autonomie s’accentue. Plus le niveau de dépendance (GIR) est élevé, plus la fréquence et la technicité des interventions augmentent — et donc le budget associé.
Les tarifs horaires des services à domicile varient généralement entre 29 € et 32 €, selon le type de prestations, la qualification du professionnel ou encore la localisation du domicile.
Sur un mois, cette aide quotidienne peut ainsi entraîner des dépenses significatives pour la famille. Lorsque plusieurs interventions quotidiennes sont nécessaires — pour la toilette, l’habillement, les repas, un peu de ménage ou des moments de convivialité — le nombre d’heures d’aide augmente naturellement.
Par exemple, si une personne a besoin d’un passage le matin et d’un autre en fin de journée, soit environ 3 heures d’accompagnement par jour, le coût mensuel peut atteindre 2 700 € avec un tarif moyen autour de 30 € de l’heure. Une réalité financière à ne pas négliger quand on choisit de rester chez soit.
Heureusement, plusieurs dispositifs existent pour alléger ces dépenses et permettre à chacun de bénéficier d’un accompagnement adapté sans altérer son environnement et ses habitudes de vie.
Les aides financières
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA)
L’APA est l’aide principale dédiée aux personnes âgées de plus de 60 ans en perte d’autonomie.
Elle est attribuée par l’équipe médico-social du conseil départemental après évaluation du niveau de dépendance, mesuré selon la grille AGGIR (GIR 1 à GIR 6).
Ce soutien financier, encadré par un plafond fixé chaque année, permet de réduire le reste à charge des familles.
En 2025, les montants attribués selon le niveau de dépendance (GIR) sont au maximum les suivants (source : L’APA à domicile | Pour les personnes âgées) :
- GIR 1 : jusqu’à 2 045,56 € par mois
- GIR 2 : jusqu’à 1 654,18 € par mois
- GIR 3 : jusqu’à 1 195,67 € par mois
- GIR 4 : jusqu’à 797,96 € par mois
Ce dispositif constitue un véritable soutien pour préserver les conditions de vie et l’accompagnement des personnes âgées à domicile. L’APA peut être utilisée pour financer :
- Les heures d’aide à domicile (toilette, ménage, préparation des repas, courses, etc.),
- La téléassistance,
- L’adaptation du logement (barres d’appui, siège de douche, monte-escalier…),
- ou encore des prestations de portage de repas.
Le montant est calculé selon les ressources et les besoins, et l’aide est versée directement au bénéficiaire ou à l’organisme prestataire.
Il existe en complément de l’APA d’autres aides financières qui viennent alléger les coûts.
Les crédits d’impôt pour les services à la personne
Les dépenses liées à l’emploi d’une aide à domicile ouvrent droit à un crédit d’impôt de 50 % sur le montant total payé (dans la limite des plafonds fixés par la loi).
Cela concerne les prestations de ménage, de jardinage, de garde d’enfants, mais aussi l’assistance aux personnes âgées ou handicapées.
Ce dispositif rend les services à la personne beaucoup plus accessibles financièrement, que l’on soit imposable ou non. Concrètement, 50 % des dépenses engagées peuvent être remboursées sous forme de crédit d’impôt.
Ce soutien est plafonné à 12 000 € par an, et peut être porté à 15 000 € lorsque le foyer comprend un enfant à charge, une personne en situation de handicap ou un senior de plus de 65 ans.
Les aides des caisses de retraite et autres dispositifs
Certaines caisses de retraite peuvent également proposer des aides complémentaires pour soutenir le maintien à domicile. Ces dispositifs varient selon les régions et peuvent être activés dans des situations particulières (accident de santé, retour d’hospitalisation, aggravation de la dépendance…).
Elles peuvent prendre en charge :
- une partie du coût de l’aide-ménagère,
- l’adaptation du logement,
- ou encore l’installation de dispositifs de sécurité.
D’autres aides peuvent s’ajouter :
- les aides sociales départementales,
- les aides locales proposées par certaines communes,
- ou encore des aides des mutuelles pour financer ponctuellement certains services.
Enfin, les personnes âgées à faibles revenus peuvent bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), destinée à garantir un revenu minimum.
Cosima : une alternative douce entre maintien à domicile et EHPAD
Chez Cosima, nous proposons une voie intermédiaire, une suite logique au maintien à domicile lorsque celui-ci ne suffit plus à assurer sécurité et sérénité.
Nos habitats partagés offrent un équilibre unique : préserver l’intimité et les repères du quotidien tout en bénéficiant d’un accompagnement présent 24h/24 et d’une vie sociale stimulante.
Pensée pour les seniors qui vivaient encore chez eux — parfois accompagnés d’une auxiliaire de vie quelques heures par jour — notre solution évite la rupture brutale d’un départ en maison de retraite. On ne quitte pas un domicile pour une institution avec plus de cinquante résidents : on rejoint un nouveau chez-soi, chaleureux et adapté, où l’on peut continuer de vivre pleinement, entouré de 7 autres habitants et d’un personnel présent 24h/24.
Chaque habitant dispose de son espace privé, aménagé selon ses goûts, mais partage aussi des espaces de vie communs (cuisine, salon, salle à manger) favorisant les échanges et la convivialité.
Une équipe d’auxiliaires de vie présente 24h/24 assure un accompagnement attentif, tout en respectant l’autonomie et le rythme de chacun.
👉 En savoir plus sur les Solution d’habitats partagés pour personnes âgées – Cosima