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    Quelles aides financières pour payer un séjour en maison de retraite ou en EHPAD ?

    Avec un coût moyen de 2 500 € par mois, financer un séjour en EHPAD représente un véritable défi pour de nombreuses familles. Heureusement, plusieurs solutions existent en France : l’APA peut prendre en charge une partie des frais liés à la dépendance, l’ASH peut aider à financer l’hébergement pour les personnes aux revenus modestes, et il est possible de bénéficier d’aides au logement même en établissement. Dans cet article, vous découvrirez les principales aides financières, leurs conditions d’attribution ainsi que les démarches à effectuer pour en profiter.

    Quelles sont les principales aides financières disponibles ?

    Pour alléger la facture d’un séjour en EHPAD, plusieurs dispositifs d’aide existent en France. L’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) prend en charge une partie des frais liés à la perte d’autonomie, tandis que l’ASH (Aide Sociale à l’Hébergement) peut financer l’hébergement pour les personnes aux revenus insuffisants. Côté logement, les APL ou ALS restent possibles même en établissement, et certains avantages fiscaux permettent aussi de réduire le coût final.

    L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA)

    L’APA représente l’aide principale pour financer un séjour en EHPAD quand on perd son autonomie. Cette allocation s’adresse aux personnes de 60 ans et plus classées en GIR 1 à 4 selon la grille AGGIR.

    Comment ça marche en EHPAD ?

    En établissement, l’APA prend en charge une partie du tarif dépendance. Concrètement, si vos revenus sont inférieurs à 2 799 € par mois, vous ne payez que le tarif GIR 5-6 (le moins cher). L’APA couvre alors la différence jusqu’au tarif qui correspond à votre niveau de dépendance réel.

    Par exemple, si vous êtes classé en niveau 2 mais que vos ressources sont modestes, vous payez seulement le tarif GIR 5-6. L’APA finance le reste.

    Le montant dépend de quoi ?

    Deux critères entrent en jeu :

    • Votre niveau de dépendance (GIR 1 à 4)
    • Vos ressources financières

    Plus vous êtes dépendant et moins vous avez de revenus, plus l’aide est importante. Le conseil départemental verse directement l’allocation à l’EHPAD, qui la déduit de votre facture.

    Comment faire la demande ?

    C’est simple : vous passez par la direction de votre établissement. Elle s’occupe des démarches avec le conseil départemental de votre lieu de résidence.

    Bon à savoir : l’APA n’est pas récupérable sur votre succession. Vos héritiers n’auront donc pas à la rembourser. Et elle n’est pas imposable non plus.

    L’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH)

    L’ASH peut prendre le relais quand vos revenus ne suffisent pas à couvrir les frais d’hébergement. Cette aide départementale s’adresse aux personnes de 65 ans et plus (ou 60 ans en cas d’inaptitude au travail) dont les ressources sont insuffisantes.

    Comment ça marche concrètement ?

    Le département étudie vos revenus, ceux de votre conjoint et de vos enfants (les « obligés alimentaires »). Il calcule ensuite ce que chacun peut contribuer. L’ASH couvre la différence entre ces contributions et le coût réel de l’hébergement.

    Vous gardez toujours un minimum pour vos frais personnels : au moins 124 € par mois en 2025. Si votre conjoint reste à domicile, il conserve au minimum 1 034 € mensuels.

    Les conditions à remplir

    Votre établissement doit avoir des places réservées à l’aide sociale. Exception : si vous y vivez depuis au moins 5 ans sans aide, cette condition ne s’applique pas.

    La demande

    Vous devez faire votre demande à la mairie ou au CCAS dans les 2 mois suivant votre entrée en établissement. Passé ce délai, l’aide ne sera pas rétroactive.

    Le dossier comprend vos justificatifs de revenus, ceux de votre conjoint et de vos enfants, plus votre livret de famille.

    Point important à retenir

    Contrairement à l’APA, l’ASH peut être récupérée sur votre succession après votre décès. Le département peut aussi demander un remboursement si votre situation financière s’améliore (héritage, donation).

    Les aides au logement : APL et ALS

    Même en EHPAD, vous pouvez toucher des aides au logement. Deux dispositifs existent selon le type d’établissement.

    L’APL (Aide Personnalisée au Logement) s’applique dans les établissements conventionnés. C’est le cas de la plupart des EHPAD publics et de nombreux établissements privés. L’ALS (Allocation de Logement Sociale) concerne les établissements non conventionnés.

    Ces aides sont versées par la CAF ou la MSA selon votre régime. Le montant dépend de vos ressources, de votre patrimoine (s’il dépasse 30 000 €) et du coût de l’hébergement. Vos revenus sont vérifiés automatiquement tous les trois mois.

    La demande se fait en ligne avec quelques pièces : carte d’identité, RIB et attestation de résidence signée par l’établissement. L’aide est généralement versée directement à l’EHPAD et déduite de votre facture mensuelle.

    Point important : ces aides ne sont pas récupérables sur votre succession, contrairement à l’ASH. Vous pouvez utiliser les simulateurs en ligne de la CAF ou MSA pour estimer vos droits avant de faire votre demande.

    Les aides fiscales

    EHPAD : Réduction d’impôts

    L’État vous permet de récupérer une partie des frais d’EHPAD via vos impôts. Vous pouvez déduire 25 % de vos dépenses d’hébergement et de dépendance, avec un plafond de 10 000 € par an. Cela représente au maximum 2 500 € de réduction sur votre impôt.

    Attention, seules les dépenses associant logement ET dépendance comptent. Les dépenses purement médicales ou liées uniquement à l’hébergement ne sont pas éligibles. Vous devez aussi retirer toutes les aides que vous touchez déjà (APA, aides au logement) avant de calculer la réduction.

    Pour en bénéficier, déclarez vos frais dans la rubrique « Dépenses d’accueil dans un établissement pour personnes dépendantes » de votre déclaration d’impôt. L’administration vous verse un acompte de 60 % en janvier, puis régularise l’été suivant selon vos dépenses réelles.

    Un point important : cette réduction ne vous sera pas remboursée si elle dépasse votre impôt. Elle ramène simplement votre imposition à zéro.

    Habitat partagé : un crédit d’impôt de 50 % pour l’aide à domicile

    Contrairement à un EHPAD, l’habitat partagé Cosima est considéré comme un domicile privé. À ce titre, il ne donne pas droit à la réduction d’impôt de 25 % sur les frais d’hébergement et de dépendance, mais permet de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 % sur les dépenses liées à l’aide à domicile.

    Ce crédit concerne tous les particuliers, sans condition de ressources, et s’applique aux services rendus au quotidien : aide au lever et au coucher, toilette, préparation des repas, accompagnement, animation, etc. Pour les personnes âgées de plus de 65 ans, le plafond annuel des dépenses est de 13 500 €, soit un avantage fiscal pouvant aller jusqu’à 6 750 € par an, environ 560 € par mois.

    Même en l’absence d’impôt à payer, ce crédit vous est remboursé par l’administration fiscale. Pour en bénéficier, il suffit de déclarer les sommes engagées (aides déduites) dans la rubrique « Services à la personne : emploi à domicile » de votre déclaration de revenus. Un acompte de 60 % est généralement versé dès le mois de janvier, avec une régularisation l’été.

    Conditions d’éligibilité et démarches à suivre

    Chaque aide a ses propres critères d’éligibilité et ses démarches spécifiques. Voici ce qu’il faut savoir pour bien s’y retrouver.

    Pour l’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH)

    Les conditions sont assez strictes :

    • Avoir plus de 65 ans (ou 60 ans si vous êtes reconnu inapte au travail)
    • Résider en France de façon stable et régulière
    • Avoir des ressources insuffisantes pour couvrir les frais d’hébergement

    L’établissement choisi doit aussi avoir des places habilitées à l’aide sociale. Exception : si vous vivez déjà dans l’EHPAD depuis 5 ans, cette condition ne s’applique pas.

    Pour faire votre demande, rendez-vous au CCAS de votre commune ou directement en mairie. Ils transmettront votre dossier au conseil départemental qui prendra la décision.

    Pour l’APA en établissement

    Ici, c’est votre niveau de dépendance qui compte. Vous devez être classé en GIR 1 à 4 selon la grille AGGIR. Cette évaluation est faite par le médecin coordonnateur de l’EHPAD lors de votre admission.

    La demande se fait auprès du conseil départemental de votre lieu de résidence.

    Pour les aides au logement (APL/ALS)

    Contactez directement la CAF ou la MSA selon votre régime. Ces organismes étudieront votre dossier en fonction de vos ressources et de votre situation.

    Les pièces à prévoir

    Quel que soit le type d’aide demandé, préparez ces documents :

    • Justificatifs de ressources (avis d’imposition, relevés de pension)
    • Certificat médical détaillant votre état de santé
    • Justificatifs d’identité et de résidence
    • Devis ou factures de l’établissement

    Bon à savoir sur les délais

    Les démarches prennent du temps. Commencez vos demandes dès que vous envisagez une entrée en établissement. Certaines aides, comme l’ASH, peuvent être accordées rétroactivement, mais mieux vaut anticiper.

    N’hésitez pas à vous faire accompagner par un travailleur social du CCAS. Ils connaissent bien ces procédures et peuvent vous aider à monter vos dossiers.

    Une fois les démarches engagées et les conditions remplies, il reste à savoir à combien s’élèvent réellement ces aides et quels sont les plafonds applicables selon votre situation.

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