Je souhaite être recontacté(e) pour programmer une visite

    Cosima s’engage à ne pas communiquer ces informations à des tiers

    GIR : définition et utilité pour évaluer la dépendance

    Sommaire :

    Lorsqu’une personne âgée commence à perdre en autonomie, il devient essentiel d’évaluer son niveau de dépendance pour mettre en place un accompagnement adapté. C’est précisément le rôle du GIR, un indicateur clé utilisé en France pour déterminer les besoins en aide à domicile et l’éligibilité à certaines aides comme l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie). Mais que signifie exactement le GIR ? Comment est-il calculé et quels sont ses impacts concrets ? On fait le point.

    Comprendre le GIR et son utilité

    Le GIR, ou Groupe Iso-Ressources, est une échelle utilisée pour mesurer le degré d’autonomie ou de dépendance d’une personne âgée, notamment dans le cadre de l’accès à l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie). Cet outil est central pour orienter les personnes vers les aides et services les plus adaptés à leur situation.

    Concrètement, le GIR permet de classer les personnes âgées dans l’un des six niveaux de dépendance, en fonction de leurs capacités physiques et mentales à effectuer les actes essentiels de la vie quotidienne (se laver, se nourrir, se déplacer…).

    L’attribution d’un GIR est réalisée à l’aide de la grille AGGIR, un outil d’évaluation normalisé utilisé partout en France. Cette évaluation est généralement réalisée par une équipe médico-sociale du département, suite à une demande d’APA.

    Les niveaux de GIR : de la dépendance à l’autonomie

    L’échelle du GIR comprend six niveaux, de 1 à 6, allant de la perte d’autonomie la plus sévère (GIR 1) à une autonomie quasi-totale (GIR 6). Ce classement permet d’adapter les solutions de prise en charge à chaque situation individuelle.

    GIR 1 et 2 : dépendance lourde

    Les personnes classées GIR 1 sont totalement dépendantes, souvent confinées au lit ou en fauteuil, avec des fonctions mentales gravement altérées. Elles ont besoin d’une présence constante pour tous les actes essentiels de la vie.

    En GIR 2, les personnes peuvent conserver certaines capacités mentales ou motrices, mais nécessitent une aide permanente pour les soins corporels et les activités de la vie quotidienne. Elles ne peuvent pas rester seules sans risque.

    GIR 3 et 4 : dépendance modérée à importante

    Le GIR 3 correspond aux personnes qui ont gardé leur autonomie mentale mais qui ont besoin d’une aide quotidienne, plusieurs fois par jour, notamment pour se lever, se laver ou s’habiller.

    Le GIR 4 concerne les personnes qui peuvent se déplacer seules à domicile mais qui ont besoin d’aide pour des gestes essentiels, comme la toilette ou les repas. Cela peut inclure des personnes ayant des troubles cognitifs modérés.

    GIR 5 et 6 : autonomie relative

    Les personnes en GIR 5 sont généralement autonomes pour les actes de base, mais peuvent avoir besoin d’une aide ponctuelle (ménage, courses, surveillance).

    Le GIR 6 regroupe les personnes encore totalement autonomes dans leur quotidien. Elles peuvent toutefois bénéficier de certains services d’accompagnement ou de confort, mais ne relèvent pas d’une prise en charge spécifique au titre de la dépendance.

    Comment fonctionne la grille AGGIR ?

    La grille AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources) est l’outil de référence utilisé pour évaluer la dépendance d’une personne âgée. Elle se base sur 17 critères d’observation, répartis en deux catégories :

    • 10 activités dites « discriminantes », qui déterminent le niveau de GIR,
    • 7 activités dites « illustratives », qui apportent un éclairage complémentaire sans influer directement sur le GIR.

    Les activités discriminantes

    Ces 10 activités clés permettent de mesurer objectivement la capacité d’une personne à accomplir seule les actes essentiels de la vie. Elles incluent :

    1. Cohérence : capacité à dialoguer, comprendre, s’orienter.
    2. Orientation : dans le temps et l’espace.
    3. Toilette : capacité à faire sa toilette seul.
    4. Habillage : s’habiller sans aide.
    5. Alimentation : se nourrir sans assistance.
    6. Élimination : contrôle des fonctions urinaires et fécales.
    7. Transferts : se lever, se coucher, s’asseoir.
    8. Déplacements intérieurs : bouger dans le logement.
    9. Déplacements extérieurs : sortir de chez soi.
    10. Communication à distance : utiliser un téléphone, alerter en cas de besoin.

    Pour chaque activité, la personne est évaluée selon qu’elle peut l’effectuer seule, partiellement, ou pas du tout.

    Les activités illustratives

    Elles servent à mieux comprendre le contexte de vie et les besoins de la personne. Elles n’entrent pas dans le calcul direct du GIR mais permettent d’adapter l’accompagnement proposé. Ces 7 activités sont :

    1. Gestion du budget et des affaires courantes
    2. Préparation des repas
    3. Ménage et entretien du logement
    4. Suivi du traitement médical
    5. Activités de loisirs
    6. Utilisation des transports
    7. Achats et courses

    GIR et APA : quelles conséquences pour le prix des services d’accompagnement ?

    L’un des enjeux majeurs de l’évaluation du GIR est son lien avec l’APA, une aide financière destinée aux personnes âgées de plus de 60 ans en perte d’autonomie.

    • Les personnes classées GIR 1 à 4 peuvent bénéficier de l’APA, versée par le conseil départemental. Cette aide permet de financer une assistance à domicile, l’intervention d’auxiliaires de vie, ou un hébergement en structure adaptée.
    • En revanche, les personnes en GIR 5 ou 6 ne sont pas éligibles à l’APA, car elles sont considérées comme relativement autonomes. Toutefois, elles peuvent solliciter d’autres aides : aide-ménagère à domicile via leur caisse de retraite, aide sociale du département, ou dispositifs locaux d’accompagnement.

    En résumé

    Le GIR est un outil essentiel pour comprendre le niveau de dépendance d’une personne âgée et orienter les décisions d’accompagnement, que ce soit à domicile ou en structure. Grâce à la grille AGGIR, il est possible d’évaluer précisément les besoins d’aide et d’accéder à des dispositifs comme l’APA. Mieux connaître ce système permet aux familles comme aux professionnels de mieux anticiper et organiser la prise en charge de la perte d’autonomie.

    Vous souhaitez en connaître davantage sur l’accès aux aides financières pour payer un séjour en résidence sénior, habitat partagé, maison de retraite ou en EPHAD ?

    Financer un séjour dans une structure spécialisée engendre un certain coût. Nous vous proposons de découvrir les principales aides financières, leurs conditions d’attribution et les démarches à effectuer pour en profiter dans l’article suivant :

    👉 Tout savoir su les aides financières

    Vos questions fréquentes

    • Nos lieux de vie sont conçus pour allier intimité et convivialité. Chaque habitant dispose de son espace privé (chambre et salle de bain) et partage des espaces communs chaleureux (salon, cuisine, jardin). Un accompagnement à domicile est assuré 24h/24, 7j/7, pour répondre aux besoins de chacun tout en respectant le rythme et l’autonomie de chaque habitant.

    • Oui, nos appartements partagés sont conçus spécialement pour des personnes âgées en perte d’autonomie.
      Tous les logements sont adaptés PMR (Personne à Mobilité Réduite) afin de garantir sécurité, confort et accessibilité au quotidien.

       

      Les immeubles sont récents, entièrement équipés, et situés dans des quartiers calmes et bien desservis, à proximité des commerces, des transports et des services. Chaque habitant dispose également d’une montre connectée, pour renforcer la sécurité et permettre une intervention rapide en cas de besoin.

    • Dans chaque habitat partagé, les habitants bénéficient d’un accompagnement humain et bienveillant 24h/24, 7j/7, assuré par une équipe dédiée composée d’une coordinatrice de vie partagée et d’auxiliaires de vie.

      • Les coordinatrices veillent au bon fonctionnement de la maison, au lien social entre les habitants et à la coordination avec les familles et les professionnels de santé (infirmiers, kinés, médecins, etc.).

       

      • Les auxiliaires de vie accompagnent chaque habitant dans les actes essentiels du quotidien : aide au lever et au coucher, toilette, habillage, préparation et prise des repas, entretien du logement, sorties, etc. Elles assurent également une présence continue et l’aide à l’autonomie, de jour comme de nuit, pour garantir un environnement à la fois sécurisé et respectueux du rythme de chacun.

       

      Cet accompagnement permet de vivre pleinement, même en situation de perte d’autonomie, tout en restant dans un cadre chaleureux et familial.

    • Contrairement aux maisons de retraite, médicalisées, les habitats partagés s’adressent à des personnes âgées en perte d’autonomie qui souhaitent vivre dans un cadre plus chaleureux, à taille humaine, sans renoncer à leur liberté.

      Chez Cosima, chacun dispose de son espace privé et partage une vraie vie de maison, avec une aide à domicile 24h/24 pour l’accompagnement, sans le cadre institutionnel d’un EHPAD.

      👉En savoir davantage sur la différence habitat partagé, maison de retraite et EPHAD.

    Vous êtes
    • Un futur habitant ?
    • Un proche ?
    • Un promoteur ?
    • Un futur partenaire ?

    Inscrivez-vous à la newsletter !

    En souscrivant à la newsletter, vous acceptez la politique de confidentialité